Le travail réel tout comme le travail prescrit sont deux notions importantes pour l’ergonomie de l’activité ( https://bdergonomie.com/conseil-en-ergonomie-optimisez-la-sante-au-service-du-travail/ )

De temps en temps, je partage donc quelques informations sur la santé au travail pour que cette dernière soit au service de la performance, de l’efficience, de la qualité ( https://bdergonomie.com/formation-les-modules-de-formation/ ) … Aujourd’hui, le zoom se pose sur le travail réel (versus le travail prescrit)

Le travail réel correspond aux activités réalisées concrètement pour répondre au travail prescrit.

 

Caractéristiques du travail réel

Le travail réel se traduit par une part invisible prenant en compte des stratégies déployées par le / la salarié-e pour réaliser son activité dans un contexte de contraintes et d’aléas (absence d’un collègue, panne, matière première de moins bonne qualité …).
Ainsi, en fonction de ses connaissances et des outils mis à disposition, le travailleur / la travailleuse va rechercher le meilleur moyen pour atteindre les résultats du travail prescrit. Il va donc adapter ses modes opératoires.

 

Stratégies et compromis

En ergonomie de l’activité, nous avons l’habitude de parler de stratégies, régulations et compromis opératoires. Il s’agit de ce que l’opérateur / trice met réellement en œuvre pour réaliser le travail demandé, attendu.
Il s’agit donc de la manière dont le travailleur / travailleuse fait, procède réellement. Nous allons donc jusqu’à chercher à comprendre comment il / elle investit son corps et sa pensée pour effectuer les tâches demandées.

 

Ergonomie de l’activité et travail réel

Pour le dire simplement, l’ergonome de l’activité (  https://bdergonomie.com/conseil-en-ergonomie-optimisez-la-sante-au-service-du-travail/ ) cherche les causes poussant la personne à travailler d’une façon ou d’une autre. En parallèle, elle identifie les façons de faire. Cette analyse fine évite de calquer des solutions préfabriquées. En effet, ces dernières peuvent ne pas répondre aux besoins de l’opérateur / trice, ni à ceux de l’entreprise.

De même, il s’avère que les connaissances sur l’Homme au travail (morphologie, anthropométrie …) sont insuffisantes pour apporter des changements dans une situation de travail.
C’est bien l’analyse du travail réel qui soutient la dynamique d’amélioration des conditions de travail dans un objectif santé – performance – fiabilité – qualité.

 

Benoît Dahéron

Ergonome et Formateur

Spécialiste en prévention des risques professionnels et organisation du travail

TMS – RPS – QVCT – Usages

Vieillissement et transmission des savoir-faire