Etre ergonome ne va pas de soi étant donné que c’est un métier rare et méconnu. Ce métier souffre d’une représentation le limitant aux gestes, postures et matériel.

Or, l’ergonomie de l’activité, c’est bien plus que cela, cela va bien au-delà ( https://bdergonomie.com/temoignages-nos-retours-d-experience/ ) … on y parle organisation, développement de la santé, QVCT, effets de la RSE, aménagement, usage et utilisation, handicap, prévention … Chaque sujet peut se spécifier en fonction des besoins et caractéristiques des entreprises / institutions ( https://bdergonomie.com/conseil-en-ergonomie-optimisez-la-sante-au-service-du-travail/ ). Et chaque démarche d’intervention s’ajuste au contexte et se définit en fonction du projet de l’entreprise / institution ! Sans oublier les phases où se testent et se simulent les projets grâce à des scénarios réalistes.

Aujourd’hui, il y aurait entre 3 et 4 000 ergonomes en France.

 

Terre d’entrepreneurs – Dig radio

« Terre d’entrepreneurs » m’a permis de venir témoigner. Il s’agit d’une émission de radio présentée par Raphaël ROBERT et diffusée sur Dig radio, radio traitant de l’actualité du Nord Vendée ( https://digradio-nordvendee.fr/ ).

Il y est question de ce qu’est vraiment l’ergonomie de l’activité et comment en tant qu’ergonome, je travaille au sein des entreprises. De même, grâce aux questions de Raphaël Robert, je fais une rétrospective de ce qui m’a amené à faire ce choix professionnel.

 

Ergonome, késako ?

L’ergonomie va au-delà des gestes et postures pour s’intéresser aux causes amenant les travailleurs à faire de telle ou telle façon alors que ce n’était pas prévu. L’objet est alors d’agir sur ces causes en les ayant critériées dans un objectif de transformation.

Etre ergonome, c’est comme un designer de la méthodologie du travail aussi bien dans des entreprises, que des collectivités ou des associations. Toute entité où des gens travaillent !

 

Un cursus de formation pour devenir ergonome

Intervenant dans l’insertion professionnelle, je me suis intéressé au travail comme étant un outil d’apprentissage ( https://bdergonomie.com/qui-suis-je-mes-debuts-mon-parcours-professionnel/ ). Cette passion m’a permis de me former en cours d’emploi pour devenir formateur.

Par la suite, j’observais que la question de la santé est centrale pour le travail : pour l’intégrer et s’y maintenir. C’est ainsi que je me suis orienté vers le master en ergonomie (Sciences humaines et sociales – option ergonomie https://www.cnam-paysdelaloire.fr/formations/master-ergonomie-1).

 

Créer un cabinet de consultant en ergonomie

Parce que les savoirs évoluent, j’ai développé deux réseaux pour poursuivre mon apprentissage du métier en cours d’action et avec des pairs(es). De même dispenser des cours me permet de mener une veille sur les besoins et évolutions des métiers (https://bdergonomie.com/formation-les-modules-de-formation/ ).

Mon parti pris est que la santé au travail est un compromis avec les objectifs de l’entreprise, sachant que le travail peut être vu comme un développeur de santé.

Etre consultant en ergonomie, c’est donc une question d’adaptabilité en passant d’un secteur professionnel à un autre permettant ainsi d’affiner des techniques d’observation et d’analyse utilisables dans les différents secteurs professionnels (https://bdergonomie.com/secteurs-professionnels/ ).

 

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Benoît Dahéron

Ergonome et Formateur

Spécialiste en prévention des risques professionnels et organisation du travail

TMS – RPS – QVCT – Usages

Vieillissement et transmission des savoir-faire